Bio: Multi-awards-winning author of three books, and co-author in two anthologies and essays on rethinking Africa and psychological violence, Fatoumata Adelle is a Medical Doctor with an interest in human psychology and public health. She has also been a Health communication consultant for four years, with a certificate in public policy from Georgia State University as a 2018 Mandela Washington Fellow for Young African Leaders. Fatoumata Adelle Barry’s poetry and short stories were awarded seven prizes across three continents, and recently her thesis research on diagnosing psychological distress in cancer patients in Niger with the aim to provide psychosocial & spiritual support was awarded the National Prize for Outstanding Research conducted by young people by Innovation for Development and Next Einstein Forum

Additionally, Fatoumata Adelle Barry is Secretary-General of the National Young Leaders Network and is the founder of Livres Niger, whose aim is to promote excellence through reading for young people and monthly gatherings and talks on literature across the country. She is committed to promoting wellbeing through literature and medical research.

Résumé: Fatoumata a voulu traduire les voix de femmes qu’elle a vues, écoutées, entendues et observées sur des souffrances que la société a normalisées au fil du temps, dans une présentation autours de son nouveau livre. Parce que l’indifférence n’est pas une option, le livre,  Les Déchues : dire ce qui ne se dit pas  est un recueil de confessions qui fécondent des larmes féminines intimes, pour briser ces solitudes douloureuses et célébrer le soleil de l’humanité qu’a toujours été une femme. Dire ce qui ne se dit pas est une dédicace à toutes les blessures de vie dont elles sont victimes, et qui par conformisme ont trouvé une sécurité dans un silence et dans des cris inaudibles. Ces histoires sont miennes, mais aussi siennes, une empreinte de souffrance qu’a été la vie d’une femme d’ici, mais aussi de quelque part sur un bout de la Terre. « Le feu me brûle, je dois sourire. La rivière me noie, je dois chanter. Comme si souffrir était un devoir ici… Donc ici pour vivre il faut s’effacer, pour avoir il faut s’incliner. La tête qui dépasse se fait ramollir. » C’est aussi pour toutes les belles choses qui incarnent une femme dont elle se défait par ignorance que ce livre existe.